Où Adso, en écoutant le « Dies irae », a un rêve ou une vision, comme on voudra.

Latin, « le jour de colère (divine) ».


Texte en français
Traete, filii de puta! Entrez, fils de pute !
Sao ko kelle terre per kelle fini ke ki kontene, trenta anni le possette parte Sancti Benedcti. (en version française : Saü avek kes terres pour kes fins ke ki kontient, trente ans les possédez part sancti Benedicti.) Je sais que ces terres, délimitées par les frontières décrites ici, ont appartenu au monastère de Saint-Benoît pendant trente ans.

Ces citations forment une connivence historique.
Pour la première, il ne s’agit pas de latin classique, mais de l’un des premiers exemples de langue vernaculaire. Elle est reprise d’une mosaïque paléochrétienne de l’église de Saint-Clément à Rome, représentant l’arrestation infructueuse de Saint-Clément, le quatrième pape, par des légionnaires romains. Dieu les aveugla et au lieu de Saint Clément, ils emmenèrent une colonne de marbre en prison. Dans la mosaïque, le chef des légionnaires qui traînent la colonne s’écrie : « Traete, filii de puta ! ».
La seconde est un des plus anciens documents vernaculaires précisément datés, les Placiti Cassinesi. En mars 960, le monastère de Monte Cassino s’est vu accorder la possession de certaines terres dans le cadre d’un litige juridique. Le juge Arechisi a enregistré la formule exacte récitée par les témoins dans les documents.


Latin, « place les mains sur l’idole sur le premier et le septième des quatre. »


Latin, « la limite de l’Afrique amen ».


Latin, « ils s’assirent ».


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En latin En français
Ut cachinnis dissolvatur, torqueatur rictibus ! Qu’il se désagrège en un éclat de rire, qu’il soit déformé par les rires.

En latin En français
Lacrimosa dies illa
qua resurget ex favilla
iudicandus homo reus:
huic ergo parce Deus!
Pie Iesu domine
dona eis requiem.
Jour de larmes que ce jour,
où ressuscitera des cendres
l’homme qui doit être jugé par le roi :
sois vraiment miséricordieux, Seigneur !
ô pieux Seigneur Jésus
accorde-leur la paix.

C’est la première partie du Dies Irae.